samedi 4 août 2012

Le château, et le village, Germinal, et Michelle


 LE CHÂTEAU, EN RESTAURATION

Éternel problème : "il" fait venir des gens, attire le tourisme... [quoique fermé les 4/5 du temps, y compris sur son chemin d'accès en voiture, par une grille peu engageante, et mal balisé si on passe à pied -lien (comique) avec "les bronzés visitent le château de Montalet"-].. Mais.. mais il pompe des subventions [eau, électricité, éclairage de nuit] dont le village aurait bien besoin.
 
Juste à l'entrée, un ex belle maison pourtant.. Il en 
faudrait si peu pour lui rendre un meilleur aspect..
 Un rond-point à l'entrée du village desservant "les Brousses" (!) [95 000 E hors taxe] est-ce bien nécessaire ? La restauration de la passerelle (lien), de certaines maisons ou de leur façade à l'orée ne donnerait-elle pas au lieu un aspect plus agréable et à moindre coût? Les habitants profitent-ils réellement de cette [petite] manne ? [Qui, alors?] C'est discutable. Comme en bien d'autres cas [lien avec "chemin de la Roque"] le vase clos des visiteurs ou résidents d'été venus d'ailleurs [repas sur place -au château- et pour le public, sur réservation et payants ainsi que la visite] ne fonde pas le chaland [en le cas de jeunes touristes citadins consacrant leurs vacances à restaurer des bâtiments historiques] à sortir se balader dans le village qui certes pèche d'allure [pas de restaurant et à peine un café] mais où est la cause, où est la conséquence?  Deux groupes se côtoient sans jamais se rencontrer. Cela rappelle les lieux touristiques de certains pays dits "émergents" où des palissades cachent au visiteur les favelas jouxtant sur des routes parfaitement aménagées des panoramas, monuments, hôtels de luxe, palais etc.. Ghettos pour touristes, ghettos pour natives, et une ligne de démarcation infranchissable -du reste on vous prévient "il ne faut pas y aller, c'est dangereux"-.  

Ceux qui ont en charge la restauration et le village semblent peu conscients de ce paradoxe. Ne serait-il pas plus juste d'investir dans et pour LE VILLAGE LUI-MÊME afin de le rendre attractif lui aussi? D'éviter que le visiteur ne le traverse fissa? Désolant (lien)? Les vieux mineurs ou leurs veuves, leurs enfants.. n'ont-ils pas droit à ce minimum de considération? Éclairage insuffisant [qui par endroit rend le lieu inquiétant, sinistre], chaussée défoncée en d'autres [où on perd facile son pot d'échappement, ça m'est arrivé], dépôt de chantier en bord de Cèze (!) et silo d'usine à l'orée bien en évidence.. et tout ce que l'on ne voit pas, évacuations hors d'age souvent déficientes (lien) ["fuyardes" comme on dit.] La disproportion des sommes investies par rapport aux enjeux [le superflu -médiatiquement porteur certes- passant parfois avant le nécessaire] est choquante. Il faudrait si peu pour lui redonner vie, cette vie joyeuse et cosmopolite que j'ai connue dans mon enfance où Molières était en quelque sorte la "grande" ville (!) dansante illuminée nuit et jour avec ses troquets et restaurants toujours ouverts. Je rêvais d'y habiter, trouvant Clé et ses hauteurs un peu tristounets. Germinal !


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ET CEPENDANT DES HOMMES ET DES FEMMES S'Y BATTENT; 
POUR LUI -POUR ÊTRE RESPECTES AUSSI-  
et en le cas contre le cancer en prime !


Michelle Ribot, la vie après le cancer, sans reconstruction 

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